- L'Europe des régions
- Les relations économiques de la France avec la République Fédérale d'Allemagne (1949-1955)
- Remarque préliminaire
- L'Allemagne, la France et la mondialisation
- Le défi de la technologie de l'information
- La coopération franco-allemande des entreprises en 2000
- EADS: Une industrie de l'armement européenne basée sur l'axe franco-allemand
- Aventis: le géant pharmaceutique franco-allemand
- Siemens et Framatome: la fusion nucléaire avant "l'hiver nucléaire"
- Énergie et électricité: manque de réciprocité comme future pomme de discorde
- Redémarrage du train à grande vitesse franco-allemand
- Télécommunications et médias: des voies séparées?
- Les "mariages de géants" entre entreprises françaises et allemandes: l'exemple d'Aventis
- La France et l'Allemagne dans le système international
- L'élargissement de l'Union européenne vers l'Est
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L'asymétrie des investissements directs
L'asymétrie à court terme en faveur de la France, dans le contexte des investissements directs réciproques qui ont redéfini l'image classique, est aussi placée sous le signe de cette évolution du "capitalisme franco-allemand".
Du côté allemand, l'introduction de la monnaie unique a accru l'intérêt porté au partenaire français, qui s'inscrit aussi dans le contexte d'une plus grande attractivité des sites français [3] de façon générale: l'Allemagne a enregistré en 1998 un volume d'investissements directs de seulement 19,9 milliards de dollars, par rapport à 28 milliards de dollars pour la France. Tandis que les entreprises françaises n'ont investi que 1,2 milliards de deutschemarks en Allemagne, les entreprises allemandes ont investi en France 16 milliards de deutschemarks. Comme le montre le récent sondage réalisé par A.T. Kearney (4), la situation devrait cependant s'équilibrer jusqu'au milieu de l'année 2000 en raison d'un "flight to quality", à la suite de la crise en Asie et de la préférence structurelle des investisseurs anglo-saxons et japonais pour l'Allemagne (en particulier de la Grande-Bretagne).
Investissements directs étrangers (IDE) en France et en Allemagne, en 1999 et 2000
Classement IDE Juin 99 | Classement IDE Janvier 2000 | Investissements GB Janvier 2000 | |
France | 10ème place | 12ème place | 21ème place |
Allemagne | 9ème place | 6ème place | 4ème place |
Source: AT-Kearney dans Le Figaro |
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Notes
4. A.T. Kearney, 25.1.2000, sondage sur les intentions des six premiers mois auprès de 1000 entreprises multinationales (indicateur IDE, pour prévoir des investissements qui ne peuvent être établis définitivement qu'après des années).