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'La réunification - un processus "pacifique" et "démocratique"'
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La réunification - un processus "pacifique" et "démocratique"
En politique, on peut faire, partout dans le monde, la distinction entre ceux qui détiennent le pouvoir et dirigent, qui sont soumis à des contraintes de politique intérieure et extérieure et doivent donc tenir compte de nombreuses composantes, et ceux qui, sans devoir craindre des conséquences politiques, peuvent tenir le discours - rationnel - qui leur plaît, ou celui - démagogique - de l'électeur extrémiste. Dans la réalité constitutionnelle française, seules deux personnes détiennent le pouvoir de décision en matière de politique étrangère: le président de la République, qui décide des grandes lignes, et le ministre des Affaires étrangères, qui en est l'exécutant, tandis que le Premier ministre, bien qu'étant chef du gouvernement, reste en grande partie à l'écart de ce domaine, de sorte qu'il n'a quelquefois connaissance de décisions majeures qu'une fois qu'elles sont rendues publiques.
Jean-Michel Gaillard, qui, passant du Quai d'Orsay à l'Élysée, a travaillé dans les années quatre-vingt sous la direction d'Hubert Védrine, alors conseiller en politique étrangère de François Mitterrand, m'a raconté que parfois, seules trois personnes à la tête de l'État étaient au courant des processus essentiels concernant la France en matière de politique étrangère: le Président, son conseiller en la matière, et le ministre des Affaires étrangères, mais, au grand regret des diplomates, aucun responsable du Quai d'Orsay, au ministère des Affaires étrangères.
Très tôt, le président de la République française s'était penché sur la question de la réunification de l'Allemagne, et il y était préparé, avant même que les responsables politiques allemands n'osent en parler comme d'une éventualité, même si Mikhaïl Gorbatchev avait déjà dit à Berlin, le 15 juin 1989, que la réunification était concevable. Deux raisons expliquent que François Mitterrand ait su précisément quelle attitude la France devait adopter, alors que tout n'était encore que pure théorie: son sens aigu de l'histoire, et le fait qu'il soit français. Et pour un Français, la question de l'unité allemande n'était pas la question centrale pour l'Europe, mais bien plutôt celle du rôle de la France dans cette Europe.
Dans les années soixante, soixante-dix, quatre-vingt, les Français obtenaient toujours la même réponse quand ils parlaient aux Allemands de réunification: on ne se posait pas cette question en Allemagne. L'idée d'une réunification dans un avenir proche y était taboue, parce que la division constituait la sanction frappant l'Allemagne pour la Deuxième Guerre mondiale, et qu'on ne pouvait pas se représenter une réunification pacifique, la seule dont on voulait, tant que la Guerre froide sévissait encore. Parler de réunification équivalait pour les Allemands à semer le trouble. Le ministre allemand des Affaires étrangères, Hans-Dietrich Genscher, déclarait encore en octobre 1989 que le gouvernement de la République fédérale ne se servirait pas des événements en RDA pour remettre à l'ordre du jour la question de la réunification et contribuer ainsi à déstabiliser la situation; le ministre français des Affaires étrangères, Roland Dumas, prêta renfort à son ami Genscher en déclarant, le 8 octobre 1989, que la réunification appartenait au domaine de la "fiction politique", donc de l'imagination.
Mais François Mitterrand énonça concrètement deux jours plus tard, lors d'une conférence de presse à Caracas, où il séjournait en visite officielle, que la France soutenait depuis toujours le désir de réunification de l'Allemagne et que cette question devenait de plus en plus actuelle. (1) Il se souvenait, comme tous les Français, conscients de leur histoire, de la cession de l'Alsace-Lorraine à l'Empire allemand à la suite de la guerre franco-allemande de 1870, une perte territoriale que la France n'avait jamais acceptée; mais entre 1871 et 1914, la France avait pour devise: "Pensons-y toujours. N'en parlons jamais". Les Français supposaient que les Allemands agissaient de même.
En juillet 1989, on demanda à François Mitterrand quelle était sa position sur la question de la "réunification" allemande, comme on appelait ce qui allait devenir en fait une "unification" (parce que 1990 n'a pas apporté la réunification de tout ce qui avait été partagé en 1945).
Il répondit que tous les Allemands souhaitaient la réunification allemande, ce qui était parfaitement compréhensible, car ce problème qui existait depuis 45 ans pesait de plus en plus, au fur et à mesure que l'Allemagne (2) gagnait en importance, ce qui était déjà le cas dans le domaine économique, et ce qui était en train de se passer en politique. Il dit que le désir d'unité des Allemands lui semblait légitime, mais qu'il ne pouvait se réaliser que de façon pacifique et démocratique.
Ces deux mots: "pacifique" et "démocratique", François Mitterrand les reprendra à de nombreuses reprises au cours des douze mois suivants; ce sont ses mots clé pour exprimer la position de la France face à l'unification allemande. "Pacifique" se rapporte au contexte de la politique étrangère, "démocratique" à celui de la politique intérieure. En juillet 1989, il avait employé ces deux mots, mais ne les avait pas encore définis, ce qu'il ne fera qu'au cours des mois suivants, et sa position face au processus d'unification de l'Allemagne en découle.
A la question: "Pensez-vous que la question allemande puisse être réglée sans le consentement de tous les pays européens?", Mitterrand répond par la négative. Du moins, dit-il, pas sans les puissances qui ont encore pour tâche de veiller à l'application de traités et à la sécurité de la RFA. Il ajoute qu'il est certes juste que les Allemands aient la liberté du choix, mais que le consentement mutuel suppose un vrai dialogue entre l'Union soviétique et les puissances occidentales.
A la question: "Le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes est-il la juste voie?", Mitterrand répond que ce droit, qu'il estime primordial, ne doit pas s'exercer par la force, que les deux gouvernements allemands doivent d'abord s'entendre, qu'aucun des deux pays ne doit imposer sa position à l'autre et que cette composante interallemande est essentielle. Il ajoute qu'aucun des hommes politiques d'Allemagne de l'Ouest qu'il a rencontrés ne tient à ce que la réunification se réalise au prix d'une aggravation des tensions en Europe. (3)
Ces phrases prononcées en juillet 1989 n'eurent qu'un faible écho. Certes, Gorbatchev s'était engagé dans une voie nouvelle, mais personne n'imaginait que cette évolution aboutirait si rapidement à l'unité allemande. Gorbatchev était encore le maître incontesté de l'Empire soviétique, sa nouvelle ligne de pensée consistant au plus à nommer d'autres dirigeants à la tête des États vassaux, sans remettre en question le bloc de l'Est tout entier. Et Gorbatchev pensait que la France et l'Allemagne de l'Ouest ne marchaient pas côte à côte.
En 1988, les voix se font de plus en plus nombreuses pour appeler le couple franco-allemand à ne pas viser seulement une politique de sécurité commune, qui ne progressait pas en raison de divergences fondamentales - l'OTAN d'un côté, l'UEO de l'autre -, mais aussi une Ostpolitik (politique d'ouverture à l'Est) commune; le président de la République fédérale, Richard von Weizsäcker, mais aussi le chancelier Kohl et François Mitterrand, Hans-Dietrich Genscher et Roland Dumas, étaient à la recherche de nouveaux points communs franco-allemands. S'offrit alors à eux le programme prévu par le Traité de l'Élysée de 1963 en matière d'Affaires étrangères, selon lequel "les deux gouvernements se consulteront, avant toute décision, sur toutes les questions importantes de politique étrangère, et en premier lieu sur les questions d'intérêt commun, en vue de parvenir, autant que possible, à une position analogue", en particulier sur "les relations Est-Ouest, à la fois sur le plan politique et sur le plan économique". Se référant à ces termes, le chancelier Helmut Kohl déclara en janvier 1988, à l'occasion du 25ème anniversaire de la signature du Traité de l'Élysée, que "la France et l'Allemagne devraient se décider à œuvrer activement et, dans la mesure du possible, de façon plus concertée, à la prochaine phase de l'Ostpolitik". (4) Quelques mois plus tard, en novembre 1988, la recherche d'une Ostpolitik commune constituait le thème central du 52ème sommet franco-allemand, à Bonn. Le fait même que le gouvernement français envisage de s'engager dans la voie d'une Ostpolitik commune avec l'Allemagne montre bien à quel point les relations entre Moscou d'un côté et Paris ou Bonn de l'autre avaient évolué, du moins depuis que Gorbatchev dirigeait l'URSS. La "carte russe" avait toujours passé jusque-là pour un atout de la politique étrangère française d'indépendance. Par son Ostpolitik, le général de Gaulle avait voulu affirmer la liberté d'action de la France en tant qu'État souverain en matière de politique étrangère, ne dépendant d'aucun pays, pas même des États-Unis. Le président de la République française Valéry Giscard d'Estaing suivit si inconditionnellement à la lettre ce principe gaullien durant son mandat qu'il fit passer au second plan l'amitié politique le liant à Helmut Schmidt, si bien que François Mitterrand, alors chef de l'opposition, finit même par le qualifier de "petit télégraphiste de Moscou". Après la formation de son premier gouvernement, qui comptait quatre ministres communistes, Mitterrand lui-même avait "gelé" ses relations avec Moscou, à la suite de l'expulsion pour espionnage de quelques douzaines de diplomates soviétiques. Moscou continuait pourtant de voir en la France le seul pays occidental poursuivant une politique étrangère indépendante de Washington. Mikhaïl Gorbatchev, le tout nouveau Secrétaire général du Parti Communiste de l'URSS, le démontra clairement en choisissant Paris pour sa première visite officielle à l'Ouest, en automne 1985.
A la politique gaullienne de détente succéda l'Ostpolitik allemande. Le successeur du général de Gaulle, Georges Pompidou, observait les progrès de cette Ostpolitik d'un œil critique, car il craignait que les Allemands ne cherchent à réaliser la réunification dans la neutralité. Il soupçonnait la politique américaine de pousser les Allemands dans les bras des Soviets, et il se méfiait des Soviets, qui pouvaient amener les Américains à se retirer d'Europe de l'Ouest, grâce à une Allemagne docile et neutralisée.
Le "spectre d'une Ostpolitik allemande servant à résoudre d'autorité la 'question allemande' commença alors à préoccuper la 'classe politique' française" (5). Les cassandres de France mirent en garde, avec des slogans tels que "Taurage", "Rapallo" ou "finlandisation", contre une Allemagne agissant seule, slogans qui ressurgirent dans les années 80 lors du houleux débat allemand sur la "double décision" de l'OTAN.
Dans les années 80, la question de l'armement ou du désarmement était au centre des relations entre les USA et l'URSS, et les décisions prises par Washington en matière d'Europe dépendaient de plus en plus de l'accord de Bonn. La République fédérale y gagna en importance pour Moscou, tandis que la France, qui poursuivait une politique d'indépendance et voyait sa propre force de frappe menacée par le désarmement, se mit à lancer des avertissements, voire même à faire de l'obstruction vis-à-vis de l'Ostpolitik, comme l'écrit le spécialiste allemand de la France Ingo Kolboom. (6)
Les divergences de vues entre la France et l'Allemagne en matière d'armement ou de désarmement sont dues au vécu historique radicalement différent des deux pays au cours des années 30 et 40 du XXe siècle. En dépit de toutes les exhortations, dont celles de Charles de Gaulle, la France adopta une attitude pacifique face au Troisième Reich, ne mit pas de programme d'armement en place, et s'inclina devant Hitler à Munich - ce qui explique que certains hommes politiques français parlent de "deuxième Munich" en référence à la faiblesse de la politique étrangère française, comme dans le contexte de l'accord INF (portant sur le désarmement des fusées de portée moyenne). Mais les Allemands ont aussi tiré des enseignements de la Seconde Guerre mondiale: que la puissance militaire n'est pas une valeur en soi, mais qu'une politique sensée doit évaluer le degré de menace et en tirer les conséquences sur le plan militaire. En gros, on peut dire que la France a plutôt tendance à vouloir s'armer, par une prudence tirée des leçons de l'histoire, tandis que l'Allemagne préfère désarmer.
Ces divergences franco-allemandes face à Mikhaïl Gorbatchev amenèrent l'Ostpolitik allemande à se dissocier de celle alors encore à peine sensible de la France. En février 1987, le ministre allemand des Affaires étrangères Hans-Dietrich Genscher tint lors du Forum économique mondial de Davos un discours dans lequel il proposa de prendre Gorbatchev "au mot" et de se montrer conciliant, en lui soumettant des propositions, dans l'espoir que le chef du Kremlin y réponde de façon aussi rationnelle que ses propos le promettaient, de sorte qu'un tournant décisif puisse s'opérer sur l'échiquier politique mondial, dominé par le conflit Est-Ouest. Et alors qu'au même moment, les propositions de désarmement de Mikhaïl Gorbatchev semblaient rencontrer un écho plutôt positif en République fédérale, Paris réagit de façon très brusque. Le ministre des Affaires étrangères du gouvernement de cohabitation, (7) Jean-Bernard Raimond, déclara, contrairement à Hans-Dietrich Genscher, que la France voulait d'abord voir les "actes" de Gorbatchev. Le compagnon politique de longue date de François Mitterrand et ancien ministre de la Défense Charles Hernu vit soudain en Bonn l'otage de l'URSS, puisque l'impératif de la réunification, ancré dans la Loi fondamentale, faisait dépendre la RFA de l'Est. Hernu n'hésita même pas à demander d'un ton démagogique si le "neutralisme national" généré par le partage de l'Allemagne valait mieux que le national-socialisme! L'ancien ministre des Affaires étrangères, le socialiste Claude Cheysson, alors commissaire de la Communauté européenne, exprima soudain lui aussi publiquement ses craintes face au "neutralisme" allemand, et Pierre Bérégovoy fit part de ses craintes que le débat sur la "solution zéro" de Gorbatchev n'aboutisse à ce que la RFA, pour "récompenser" la réunification, glisse dans la neutralité et dérive jusqu'à ne plus pouvoir échapper aux griffes de l'Est. C'est pourquoi il fallait rattacher l'Allemagne à l'Ouest en dotant la Communauté européenne, dont la RFA faisait partie, d'une monnaie et d'une défense uniques.
La peur de voir "la question allemande" résolue et que les structures de l'Europe n'en soient bouleversées a toujours été présente, particulièrement dans les esprits étriqués de vils courtisans. Jacques Huntzinger, qui était à cette époque le secrétaire chargé des relations internationales au sein du parti socialiste, ne s'était-il pas réjoui de l'installation des fusées Pershing américaines sur le territoire de la RFA, en réponse aux SS 20 soviétiques? Huntziger pensait que le règlement de la question allemande serait ainsi repoussé de vingt ans, et il s'en félicitait, comme si l'unité allemande constituait le vrai danger pour l'Europe. Et Jean-Marie Soutou, ancien Secrétaire général du Quai d'Orsay, donc le diplomate de plus haut rang de l'État français, exprima en 1986 ce qui, trois ans plus tard, occupait encore l'esprit des responsables de la politique étrangère française et de quelques-uns des diplomates concernés du Quai d'Orsay: le statu quo devait être préservé en Europe, les deux États allemands devaient demeurer au sein de leurs alliances respectives, car ainsi le rôle de leader de la France dans ses relations avec l'Allemagne - et donc en Europe - serait assuré. C'est pourquoi, selon Soutou, la diplomatie française devait "tout faire pour que l'Allemagne reste partagée entre un grand nombre de puissances indépendantes". (8)
La politique étrangère française évolua, à partir de la visite officielle à Paris d'Erich Honecker, en janvier 1988, sous l'influence de la politique allemande, en particulier du ministre des Affaires étrangères Hans-Dietrich Genscher, qui a eu en la personne de son ami Roland Dumas, même pendant la cohabitation, alors que Dumas n'était pas ministre, (9) un porte-parole de poids auprès du président de la République. Ce changement devint encore plus perceptible après la brillante réélection à la présidence de François Mitterrand en mai 1988, et la seconde nomination de Roland Dumas comme ministre des Affaires étrangères, à travers les nombreux voyages de Mitterrand et de Dumas dans des pays du bloc de l'Est. Mais ce n'est ni le désir de poursuivre une Ostpolitik commune avec la RFA, ni non plus l'appréhension d'un retrait de l'Allemagne fédérale de l'Alliance atlantique qui ont motivé la France. C'est bien plutôt la prise de conscience que l'on ne pouvait pas laisser les Allemands poursuivre seuls l'Ostpolitik, en particulier parce que les liens moins étroits entre Moscou et ses États satellites permettaient l'ouverture de nouveaux marchés économiques aux États d'Europe de l'Ouest. Le changement de cap de François Mitterrand en matière d'Ostpolitik fut accueilli avec réserve par les diplomates français et par nombre de responsables politiques sans mandat gouvernemental, et surtout, par une grande partie de la presse. Les sondages publics, de leur côté, révélaient que de plus en plus de Français - tout comme en RFA - éprouvaient de la sympathie pour l'URSS, en raison du changement amorcé par Gorbatchev. 10)
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Notes
(1) Le Monde, 14 octobre 1989. Sur le thème général de la France et du partage de l'Allemagne, voir: Ernst Weisenfeld: Welches Deutschland soll es sein? Frankreich und die deutsche Einheit seit 1945, Munich 1986.
(2) Mitterrand pensait ici à la RFA.
(3) Nouvel Observateur, 27 juillet 1989.
(4) Ingo Kolboom: Ostpolitik als deutsch-französische Herausforderung, in: Europa Archiv, N° 4, 44e année, 25 février 1989, p. 115 et suiv.; du même auteur: Vorreiter, Mahner, Bremser und nun?, Frankfurter Allgemeine Zeitung, 1er mars 1989, p. 11.
(5) Ingo Kolboom, Frankfurter Allgemeine Zeitung, 1er mars 1989, p. 11.
(6) Ingo Kolboom: Gorbatschow, ein deutsch-französisches Ärgernis?, in: Dokumente, N° 3, juin 1987, p. 173 et suiv.
(7) Les conservateurs ont formé le gouvernement sous le Premier ministre Jacques Chirac, de 1986 à 1988.
(8) Ingo Kolboom: Gorbatschow, ein deutsch-französisches Ärgernis?, in: Dokumente, N°3, juin 1987, p. 298.
(9) Même durant ces deux années, Genscher et Dumas se sont vus régulièrement. Genscher ne manquait pas de rendre une visite privée à Dumas chaque fois qu'il était à Paris, et Dumas séjournait souvent à Bonn.
(10) Ingo Kolboom: Ostpolitik als deutsch-französische Herausforderung, in: Europa Archiv, N° 4, 44e année, 25 février 1989, p. 297.