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'Libérations'
 
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Libérations

Depuis le débarquement [1] en Afrique du Nord et Stalingrad [2] , le cours de la guerre s'est inversé. Aux victoires et conquêtes allemandes (et japonaises en Asie du Sud-Est) succèdent les reconquêtes et avances alliées. En 1943, Américains, Anglais - et troupes françaises constituées en Afrique du Nord - débarquent en Italie. La Corse est libérée en septembre 1943 par les résistants locaux et un kommando français venu d'Alger. Le débarquement du 6 juin 1944 [3] en Normandie entame la libération de la France.

Le débarquement des Alliés le 6 juin 1944 sur la côte normande représente le début de la fin de la Seconde Guerre mondiale.

 

 

 

 


Source Internet [4] & Source Internet [5]
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A l'action des Anglo-Américains débarqués se joint celle de la Résistance. Des sabotages multipliés entravent les mouvements de l'occupant. L'entrée en action des maquis l'oblige à maintenir loin du front des troupes qui lui manquent en Normandie. Fin juillet, la percée des Alliés leur ouvre la voie vers le Nord et l'Est. Le débarquement d'autres troupes en Provence en août menace l'armée allemande d'encerclement. La décision de replier celle-ci pour assurer la défense du territoire allemand au plus près de ses frontières ouvre le chemin d'une libération rapide. Les Alliés libèrent ainsi en moins de deux mois la majeure partie du pays au nord de la Loire. Ils laissent aux FFI [7] (Forces Françaises de l'Intérieur) le soin de libérer seuls le Sud-Ouest et le Centre.

Paris n'est pas dans les objectifs directs fixés par l'état-major allié qui a prévu de la contourner sans se heurter de front aux Allemands en retraite. La capitale est libérée à l'initiative des Résistants suivie de grèves, barricades, harcèlement d'une troupe allemande soucieuse avant tout de passer les ponts de la Seine pour éviter l'encerclement; et par l'arrivée de la Deuxième Division blindée, détachée par le commandant suprême allié Eisenhower sur les instances de de Gaulle. La capitulation du commandant allemand de Paris est recueillie conjointement par le général Leclerc et par le chef des FFI parisiens Rol-Tanguy. Partout, le départ des occupants entraîne la prise immédiate du pouvoir par les Résistants. Pétain et les derniers tenants de Vichy partis avec les Allemands vont achever leur carrière à Sigmaringen.

A l'Est, l'Armée rouge arrive, au même moment, aux portes de l'Europe centrale et aux frontières du Reich en Prusse orientale. Là aussi, la menace d'invasion provoque le repli et le regroupement des forces allemandes. Le front s'établit durablement de Budapest à Varsovie en passant par les Carpates. Ce renforcement du dispositif allemand explique en partie que l'insurrection de la capitale polonaise échoue - de même que l'insurrection nationale slovaque (à laquelle participent des prisonniers de guerre évadés français) - au moment où celle de Paris réussit en août 1944. Les parachutistes anglais échouent de même à franchir le Rhin aux Pays-Bas, ce qui va plonger le pays dans une effroyable misère avant sa libération au printemps suivant. Les Américains sont stoppés puis refoulés dans les Ardennes par la contre-offensive de von Rundstedt. En revanche, le repli des troupes allemandes des Balkans favorise la libération de la Yougoslavie par Tito et celle de la Grèce par les partisans.

Le 25 août 1944, Paris est libérée. Le lendemain, le général de Gaulle, chef du gouvernement provisoire, descend les Champs-Elysées.

Source Internet [8]