- Diversité culturelle et territoriale en Europe de l'Ouest jusqu'à l'ère des révolutions
- Introduction: L'histoire des Huguenots en France et leur fuite dans "l'Ancien Empire"
- L'accueil des Huguenots: La première génération de réfugiés entre le rejet et l'estime
- A propos de l'acculturation réussie des Huguenots au 18ième siècle : Les descendants des réfugiés en tant que représentants de la culture française et patriotes prussiens
- L'histoire des Huguenots et ses métaphores aux 19ième et 20ième siècles : Entre les "meilleurs Allemands" et les bons Allemands "de race"
- Bibliographie
- Didaktisch-methodische Hinweise für den Unterricht
- Migrations et échanges culturels depuis 1815
- Migration économique, exil politique et critique sociale: Les Allemands à Paris au XIXème siècle
- Minorités, immigrés et intégration en France
- Immigration et problèmes d'intégration en Allemagne depuis 1960
- Laïcité et religion dans la France contemporaine
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- 1968 et ses conséquences
- Rencontres au quotidien
'Résumé: Changements et continuités dans les identités huguenotes'
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Résumé: Changements et continuités dans les identités huguenotes
Comme nous avons pu le montrer, la vision extérieure des Huguenots et leurs identités changèrent continuellement au cours de ces 250 années envisagées : des immigrants religieux français ayant une identité de réfugiés, qui résultait du désir de revenir en France, devinrent au 18ième siècle des citoyens prussiens, qui étaient comblés par la fierté de leur participation à la culture française ; enfin aux 19ième et 20ième siècles les meilleurs Allemands, qui croyaient avoir influencé l'ascension de la Prusse, de l'Empire allemand et du troisième Reich. D'une minorité majoritairement discriminée, devint une élite de la modernisation généralement reconnue et enfin une minorité estimée partout de façon positive. A cause de cette estimation, elle était même considérée comme "de souche germanique" au sein de l'Etat nazi raciste, car une estimation positive d'une minorité de naissance non allemande ne pouvait se produire, en raison de la base raciste de l'idéologie nazie, qu'en passant par une descendance "racialement irréprochable", c'est-à-dire par une origine "de souche germanique".
En plus du changement constant de l'identité, il y eut aussi des présentations et des modèles de comportement, qui restèrent chez les Huguenots à travers plusieurs générations : Je pense avant tout à cette loyauté, qui se manifesta principalement comme partie prenante de l'identité huguenote à l'égard de chaque autorité de l'Etat durant ces 250 années envisagées. Par conséquent une identité culturelle paraît, et ceci n'est pas seulement valable pour le groupe des Huguenots étudié, malgré toute sa dynamique intérieure, influencée déjà par des éléments qui, s'ils sont vraiment sujet à changement, se transforment lentement, de telle façon qu'un laps de temps de 250 années est trop court pour saisir ce changement. Cependant, un changement a non seulement besoin de temps, mais aussi d'efforts intentionnels extérieurs et intérieurs, comme le montra le changement du 16ième au 17ième siècle allant vers des relations plus tolérantes avec les Huguenots.